Le Rucher Apivia
Vianney AdamApiculteur depuis 2016 sur la commune de Chatuzange le Goubet
Je produis plusieurs variétés de miels et autres produits de la ruche :
pollen, gelée royale, cire…
Passionné par la nature depuis toujours, c’est seul que je me lance dans cette nouvelle aventure. Tout a commencé en 2016, lorsque le grand-père d’un ami m’a ouvert une ruche pour la première fois et m’a expliqué la vie des abeilles. Dès le lendemain, j’ai acquis mes premières ruches. L’histoire d’une passion a commencé.
Tout d’abord, j’ai débuté avec deux ruches, qui ont fait de moi un « apprenticulteur » et m’ont permis de découvrir le monde des abeilles et me découvrir moi-même. En effet, on ne peut rien cacher à une abeille, les phéromones que nous produisons parlent pour nous.
C’est ainsi que j’ai appris de mes erreurs et de mes réussites. Une première année qui fût pleine de découvertes avec son lot d’imprévus, tels que les essaimages, le varroa, un parasite de la ruche et le frelon asiatique, le prédateur des abeilles depuis 2003 en France.
J’ai alors appris à protéger les abeilles et développer mon élevage. C’est ainsi que je suis très rapidement passé de deux à une dizaine de ruches. La passion des abeilles était bel et bien ancrée en moi.
C’est alors que j’ai décidé de me lancer dans un projet de vie, l’apiculture professionnelle. En mars 2020, l’aventure professionnelle débute et que je commence à augmenter drastiquement le cheptel, pour passer d’une dizaine à une cinquantaine de ruches et aujourd’hui, plus d’une centaine.
Revers de la médaille, qui dit beaucoup d’abeilles dit aussi de nombreuses piqûres, j’ai alors développé une allergie au venin d’abeilles. Le comble pour un apiculteur !
Ma passion et mon devenir professionnel était un risque pour ma vie. Une très lourde décision devait être prise, arrêter de côtoyer mes chères abeilles ou continuer. Je n’ai pu m’y résoudre. J’ai donc commencé un parcours de désensibilisation pour ne plus risquer ma vie à leur côté. C’est une décision que je ne regrette pas d’avoir prise car c’était bel et bien le chemin que je me devais d’emprunter.
Je produis le miel uniquement dans la Drôme, pour avoir le moins d’impact carbone et aussi car nous avons la chance d’avoir un département avec une grande diversité florale. Les ruches sont mises en place pour plusieurs mois ou à l’année. La production des miels prend fin au mois de juillet ou début août pour que les abeilles puissent regarnir leur stock dans les ruches et passer un hiver dans les meilleures conditions possibles, afin que nous puissions nous retrouver au printemps avec les magnifiques paysages de la nature qui redémarrent.
contact@rucher-apivia.com
Téléphone : 06 45 59 88 78